Un imprévu perturbe mes vacances, comment réagir ?
Inondation, éruption volcanique, tremblement de terre, révoltes politiques. Les circonstances risquées sont multiples à l’étranger, et il faut faire face.
Une catastrophe naturelle touche le pays
- La situation : un cyclone ou une tempête a ravagé, quelques jours avant votre départ, le lieu dans lequel vous deviez vous rendre.
- Ce que prévoit la loi : le voyage sera remboursé intégralement, mais vous n’aurez pas droit à des dommages et intérêts pour le préjudice subi, car il s’agit d’un cas de force majeure dont le voyagiste n’est pas responsable.
Si l’agence vous propose une autre destination en échange ou un avoir sur un voyage ultérieur, vous n’êtes pas tenu de l’accepter.
Le climat politique est mouvementé
- La situation : les médias relatent des menaces d’émeutes mais le Quai d’Orsay n’interdit pas de s’y rendre. Malgré tout, vous n’êtes pas rassuré et souhaitez annuler votre voyage.
- Ce que prévoit la loi : l’agence et responsable de plein droit du bon déroulement du séjour et a une obligation de sécurité. Si elle maintient le voyage, c’est qu’elle estime que la situation n’engendre pas de risques particuliers et que les prestations prévues au contrat seront assurées. Si vous renoncez à partir, vous perdez tout ou partie du voyage et ne pourrez pas faire jouer l’assurance annulation.
Lors de l’achat, demandez les garanties proposées si le climat politique est fragile. Certaines agences prévoient le changement de destination, sans surcoût, peu de temps avant le départ, en dehors de cas de force majeure. A défaut, vous pouvez négocier une réduction des frais d’annulation.
Les aéroports sont fermés
- La situation : une tempête de neige ou une catastrophe climatique empêche les avions de décoller. Mais vos vacances arrivent à leur terme.
- Ce que prévoit la loi : en cas de force majeure, le transporteur a une obligation d’assistance. Il doit veiller à ce que vous ayez de quoi vous restaurer et, si nécessaire, rechercher un hébergement et en assumer les frais le temps de la réouverture de l’espace aérien.
Gardez impérativement toutes les factures des dépenses engagées. Si vous avez avancé les frais, demandez le remboursement à votre retour.
L’avion du retour est annulé
- La situation : avarie, grève de la compagnie, problème climatique…vous devez trouver une solution pour rentrer
- Ce que prévoit la loi : l’agence de voyages (ou la compagnie aérienne pour un billet seul) est tenue de vous réacheminer sur un autre vol à ses frais, même en cas de force majeure. Pendant l’attente, elle doit vous prendre en charge. Si l’annulation est imputable à la compagnie, vous serez indemnisé entre 250 € et 600 €, selon la distance du vol.
Pour vérifier immédiatement vos droits sur place, téléchargez l’application mobile « Vos droits de passagers » (sur Apple, Androïd, Blackberry et Windows).