7 astuces pour éviter les fausses promotions
Si les soldes sont idéales pour réaliser de bonnes affaires, les opérations « promos » se multiplient tout le long de l’année. De quoi intriguer les consommateurs… Que ce soir en boutiques ou sur Internet, dans l’habillement, l’ameublement, l’alimentaire, l’électroménager…fleurissent toutes sortes d’opérations marketing aux noms alléchants qui n’ont qu’un seul but : nous pousser à l’achat. Ainsi, « prix-chocs », « pré-soldes », « ventes privées », « jours fous » et consorts mettent nos méninges à rude épreuve. Si les tentatives sont fortes, il est tout aussi facile de ne pas tomber dans le panneau.
Sos étiquettes falsifiées
Depuis l’arrêté du 11 mars 2015 qui n’oblige plus les commerçants à afficher le prix de référence des produits sur l’étiquette, cette pratique est régulièrement constatée. Bye-bye le fameux prix barré qui correspondait jadis au prix le plus bas pratiqué durant les 30 derniers jours et bonjour l’arnaque !
Le commerçant doit dorénavant prouver que le tarif en vigueur a bien existé mais sans à avoir à le mentionner sur l’étiquette. Pour résumer, il peut donc pratiquer las prix et la ristourne qui l’arrangent pour ne pas trop perdre d’argent et même parfois pour réaliser de très bonnes affaires.
Quelques jours avant les soldes ou les super promos annoncées, allez jouer les inspecteurs en boutique et repérez les prix des produits convoités. Prenez les étiquettes et les modèles en photo avec votre smartphone. Cela vaut pour l’habillement et les petits commerçants. Vous vous servirez de cette « preuve », avec votre plus beau sourire au moment de passer en caisse. Sur Internet, prenez le temps de faire votre propre veille promotionnelle. Notez, comparez et achetez en tenant compte par ailleurs des frais de livraison qui varient d’un site marchand à un autre et qui peuvent faire gonfler la facture.
Les bons comptes font les bons amis
Heureusement, pour rassurer les consommateurs, certains commerçants continuent à jouer le jeu de l’affichage du prix initial et de la réduction. Dans ce cas, vérifiez toujours que le prix soldé correspond parfaitement à la ristourne annoncée.
Si le calcul mental n’est pas votre fort, usez de la fonction calculatrice de votre smartphone. Cela ne prend que quelques secondes et, mis bout à bout, ces manques à gagner peuvent représenter un petit pécule non négligeable si, bien sûr, vous obtenez réparation.
Petits prix = grosse dépense
-20%, -30% sur une ombre à paupières ou sur des tasses en porcelaine à 5 €, cela ne fait pas énorme. Alors, le plus souvent, on décide de fermer les yeux et on fait le plein d’articles dont on n’a pas forcément besoin. Du coup on dépense plus que prévu. Une technique bien ficelée… Au supermarché, les bacs remplis de produits archi-bradés sont aussi tentants. Un conseil : craquez si vous voulez mais ne vous attendez pas à de la grande qualité.
Même s’il s’agit de petits prix, par acquit de conscience, vérifiez toujours leur état, la provenance des produits et leur composition. Vous vous en voudriez d’avoir fait le plein de tasses ébréchées ou des biberons certes pas chers mais contenant du bisphénol.
Les pièges de la précipitation
Certaines promos sont tellement énormes qu’on est en droit de réfléchir avant d’acheter. Cela n’aura pas empêché il y a un an quelques centaines de naïfs qui ont craqué pour les smartphones vendus 1 € sur la Toile. Non seulement ils ont été prélevés de leur dû, mais dans la précipitation, ils ont oublié de lire les petites lignes de bas de contrat. Celles qui informaient les clients de leur participation à un tirage au sort pour gagner le smartphone de leurs rêves et à leur souscription à un abonnement mensuel de 70 à 90 € pour de la musique, des jeux vidéos…
Même si ces sites sont régulièrement signalés et fermés, ce genre d’arnaque se renouvelle régulièrement. Plus c’est gros, plus c’est un piège !