7 conseils pour décrypter les étiquettes

Sans passer des heures à ausculter les emballages, il est bon d’acquérir quelques réflexes afin de consommer en connaissance de cause.

1 – Faites attention à l’ordre des ingrédients

Les composants d’un produit alimentaire sont toujours cités par ordre décroissant en termes de quantité et exprimés en pourcentage. Évitez les aliments dont les ingrédients commencent par le sucre – par exemple pour les céréales – ou par les matières grasses – pour les pâtes à tartiner.

2 – Reconnaissez les petits noms du sucre

Le sucre se cache dans tous ses dérivés qui se terminent en « ose » : maltose, lactose, fructose, etc. Mais aussi dans toute une série de sirops : sirop de malt, de riz, de canne, d’agave, etc. Les extraits de malt, l’amidon modifié ou encore la dextrine sont aussi des ingrédients sucrés. A savoir également, quand la mention « sucre » figure sur l’emballage, il s’agit de « saccharose » encore appelé « sucre de table ».

Attention, « sans sucres ajoutés », signifie seulement que la recette ne contient pas de saccharose mais peut contenir par exemple, le sucre des fruits appelé « fructose ».

3 – Méfiez-vous du composant miracle

Les services marketing mettent souvent en avant un ingrédient ou un nutriment auquel on attribue des qualités nutritionnelles comme « enrichi en magnésium » ou « riche en calcium ». Et c’est tout le produit qui est rangé dans notre inconscient dans le rayon « bon pour la santé ».

En réalité, ces produits doivent en effet contenir au moins deux fois plus que les valeurs définies pour « source de … », mais ils peuvent aussi être surtout pleins de matières grasses ou de sucres.

4 – Relevez les allergènes

Allergiques au gluten, aux crustacés, aux œufs, au poisson, au soja…lisez bien les étiquettes ! La référence précise aux éléments allergènes doit être clairement faite.

Sur les produits préemballés, ils doivent être mis en exergue en italique, en gras ou grâce à un sous-lignage. Sur les produits non préemballés, la présence d’allergènes doit être mentionnée par écrit à proximité immédiate du produit, par exemple, dans la vitrine de la charcuterie.

5 – Checkez la provenance

Vous êtes libre de vérifier la provenance de ce que vous achetez. Cela tombe bien, elle est progressivement un peu plus mentionnée. C’est le cas pour les fruits et légumes, frais, l’huile d’olive, le miel, aux viandes, fraîches ou congelées, de boeuf, de porc, de mouton, de chèvre et de volaille.

6 – Habituez-vous à certains termes

Indiquez la composition nutritionnelle des denrées alimentaires appelée « déclaration nutritionnelle » avec les matières grasses, les acides gras saturés, les glucides, les protéines et le sel pour 100 grammes ou 100 millilitres n’est pas encore obligatoire.

Mais cela le deviendra en décembre 2016. De nombreux industriels le signalent déjà. Tous ces composants ne sont pas mauvais en soi, ils doivent juste être consommés sans excès.

7 – Vérifiez la date de péremption

Il existe deux indications de date pour les produits alimentaires. La date limite de consommation – DLC – exprimée par « A consommer jusqu’à… » avec le jour et le mois, et la date de durabilité minimale – DDM- signalée par la mention « A consommer de préférence avant… ».

Dans le premier cas, il peut être risqué pour la santé de consommer l’aliment après la date indiquée, dans le second cas, le produit perd en saveur et/ou en texture après la date signalée mais sa consommation est sans danger pour la santé.